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17 avril 2024

L’hydrogène, une filière porteuse d’emplois

L'hydrogène émerge comme une filière porteuse d'emplois, offrant des opportunités dans une multitude de secteurs. De la recherche et développement à la production, en passant par la distribution et l'utilisation dans des applications telles que la mobilité propre et le stockage d'énergie

La molécule hydrogène est la plus simple et la plus abondante de l’univers mais elle s’inscrit dans une systémique très riche et complexe, faisant appel à des technologies très diverses et de plus en plus innovantes. À la fois matière première et vecteur énergétique, H2 se retrouve dans de très nombreuses applications et de très nombreuses filières, et son usage est destiné à s’étendre considérablement.

Le développement de l’hydrogène bas-carbone est au cœur des objectifs de décarbonation avec une Stratégie nationale hydrogène soutenue par l’État, cumulant 9,1 milliards d’euros, et plus de 250 projets recensés en 2022, complétés depuis par de nombreux autres projets d’envergure. Pourtant, il n’existe pas encore de filière de formation mature et structurée à ce jour pour accompagner cette croissance. Seiya Online revient aujourd’hui sur cette problématique stratégique.

De nouvelles opportunités d’emploi dès aujourd’hui

Le projet DEF’Hy de France Hydrogène a identifié et quantifié les perspectives d’emploi dans le secteur de l’hydrogène. La filière hydrogène présente donc de nombreuses opportunités de conversion et de création d’emplois en France, couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur.

D’ici à l’horizon 2030, 100 000 emplois directs et indirects seraient créés sur plus de 80 métiers selon les estimations de l’association. Les acteurs de la filière font remonter dès à présent des difficultés dans leurs recrutements. Les tensions et difficultés pourraient s’accroître et devenir un vrai frein si aucune anticipation ni réponse collective ne sont apportées. L’adéquation des compétences avec les besoins des entreprises est une condition cruciale.

Le projet DEF’Hy a mis en évidence que les besoins des industriels se concentrent dans un premier temps sur les métiers de la conception, de l’ingénierie, de la recherche, de l’innovation et du développement. Les besoins en niveaux de qualifications sont élevés (jusqu’à bac + 5), avec des profils d’ingénieurs et développeurs d’affaires, mais aussi des techniciens, tout particulièrement dans la maintenance.

Des besoins de compétences spécialisées

Des besoins de compétences spécialisées

Comme rappelé en introduction, quand on parle d’hydrogène, on parle à la fois d’une molécule très simple à décrire en théorie, et d’une chaine de valeur très complexe : cette complexité nait de l’incroyable ubiquité de cette molécule dans des applications extrêmement diverses, matière-procédés ou énergie, impactant des systèmes par nature déjà très complexes : chimie, industrie, agroalimentaire, sidérurgie, production, stockage et distribution d’énergie, mobilités, chaleur, etc. À cela s’ajoutent de nombreuses complexités techniques, technologiques, économiques, réglementaires…

C’est pourquoi les besoins de compétences portent sur des savoirs généraux et transversaux couplés à des besoins d’expertises pointues. Cela veut dire par exemple pour un ingénieur, qu’au-delà de compétences purement techniques très spécifiques à son cursus, sa culture générale devra embrasser un vaste spectre de sujets contextuels et généraux englobant les politiques publiques et la géopolitique de l’hydrogène, les jeux d’acteurs, les problématiques économiques, les cadres réglementaires, les cycles de vie et les problématiques environnementales, les dynamiques de marché et de « market design », les logiques d’écosystèmes et les interactions avec les autres composantes des systèmes énergétiques, et bien d’autres sujets encore ! Et c’est encore plus vrai pour des développeurs d’affaires, des chefs de projets, des responsables marketing et communication… Sans oublier les dirigeants !

Dès lors, trois typologies principales peuvent être distinguées dans les besoins en compétences, comme le résument les auteurs de DEF’Hy :

  1. L’acculturation, avec une sensibilisation pour tous sur les enjeux généraux liés aux énergies renouvelables et à l’hydrogène, la connaissance de l’écosystème hydrogène ainsi que les enjeux en termes de sécurité et de risques
  2. L’enrichissement de compétences existantes pour savoir évoluer en environnement hydrogène et en maîtriser les spécificités
  3. L’apparition de nouvelles compétences relatives aux systèmes H2.

Le rôle essentiel de la formation

Tous les jours, l’actualité de l’hydrogène (à suivre sur hydrogentoday.info!) met en exergue de nouvelles idées, innovations, procédés, projets, technologies et produits, ainsi que de nouveaux acteurs. Sans oublier des acteurs existants dans d’autres domaines qui se mettent à développer des offres ou des projets dans l’hydrogène. Il est donc particulièrement utile de suivre cette actualité, mais il peut être encore plus efficace de compléter cette veille en bénéficiant d’un véritable condensé, analysé, structuré et commenté par des professionnels experts du sujet, lors de sessions de formation ou de MasterClass.

Comprendre, dans une approche holistique, l’environnement, le contexte, les facteurs clefs de succès, les technologies, les innovations, la prospective, les modèles économiques et tout ce qui contribue à la « systémique hydrogène », tel est l’enjeu auquel se propose de répondre cette nouvelle offre de formation et de MasterClass « Hydrogène 360° » développée par Seiya Academia et ses partenaires.

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